Bref, j’ai déménagé.

Attention please Ladies and Gentlemen! Je n’ai pas été présente sur le blog depuis presque un mois, et j’en suis navrée. Mais j’avais une raison ô combien valable et légitime: j’ai déménagé. Et comme le déménagement fait parti des 3 changements les plus traumatisants, je me suis dis que ce serait plutôt chouette de vous relater cette expérience!

Retour en arrière. Il y a 7 ans, j’ai eu véritable coup de foudre pour l’appartement que j’occupais. Mais quand je vous dis coup de foudre, je parle de celui qu’on voit dans les films (ou les reportages nrj12) quand la fille voit le mec pour la première fois et qu’elle dit « non mais c’est bon lui je l’ai vu j’ai vu mon mari ». Hé bien là c’est pareil, sauf que je n’ai pas vu mon mari, mais mon appartement. A l’époque, je cherchais un appartement conçu pour la colocation: un salon commun et 2 chambres bien séparées, avec une salle de bains correcte. Et cet appartement non seulement correspondait parfaitement, mais en plus avait des atouts de taille: belle lumière, parquet, charme de l’ancien, placards, à 100m du métro et pas cher: 970€ cc dans le 19ème. Bref je l’ai vu, j’ai su, je l’ai eu. Toujours est-il que 3 colocations et une histoire d’amour plus tard, il était temps pour moi de tourner la page, un peu comme Zaho, voyez. Et comme je suis une nana qui marche aux projets, j’ai besoin de challenges dans ma vie et me reposer sur mes lauriers c’est pas vraiment mon truc. Je me suis donc lancée dans la délicieuse aventure d’acheter un appartement! Quelle belle idée que voilà! Je ne savais alors pas vraiment dans quoi je m’étais lancée et je crois sans mentir que j’ai à peu près tout vu, et tout entendu de la part des agents immobiliers. Qui sont peut être les 2ème personnes que je déteste le plus après les banquiers!! haha. Kidding. Je vous passe donc les appartements sans luminosité aucune, ultra bruyants, avec un vis-à-vis de malade, près d’un pigeonnier, disposant d’un couloir en guise de salle de bains dans lequel il faut marcher dans le bac à douche pour accéder aux toilettes, ou bien traverser la cuisine pour accéder à la salle de bains, les 7ème sans ascenseur ou les apparts parfaits mais dont il faut payer 200€ de charges par mois…

Toutefois dans ma quête, un jour la chance m’a sourie, et j’ai fini par dénicher une petite pépite dans le quartier que je voulais: un studio lumineux, très calme et bien agencé, qui nécessitait toutefois quelques travaux mais dont le potentiel était là. Oui studio parce qu’avec mon budget je me suis vite assise sur le 2 pièces (non monsieur l’agent immobilier, 7m² ce n’est pas une pièce en plus arrrg). Le 30 novembre donc, après une recherche de 6 mois et une quarantaine de visites, j’ai signé chez le notaire pour mon studio, et après m’être bagarrée avec les entrepreneurs pour savoir quoi faire (non je ne souhaite pas péter le mur de la salle de bains pour faire un 2 pièces), quel carrelage acheter, où placer les prises électriques etc, j’ai emménagé le 14 janvier. Taddaaaa. Je vous passe aussi le jour du déménagement qui a été épouvantable, les -4 degrés dehors, les potes qui se désistent, (heureusement pas tous, big up pour Camille, Aléxis et Panthéa), les cartons à monter, et l’impression de se sentir totalement submergée. Alors évidemment ce n’est pas parfait, l’appart est un peu loin des transports, et ça reste petit, mais j’aime beaucoup le quartier, c’est lumineux et entièrement sur cour, et surtout c’est MON chez moi, mes murs, ma déco.

C’est donc depuis mon 23m² à Gambetta, Paris, que je vous écrirai mes petits articles, mes anecdotes et vous confierai mes prochaines trouvailles. Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année, pour moi elle ne commence pas si mal…

Moralité, rien ne sert de se précipiter ni d’écouter les agents immobiliers, il faut trouver le bien qui nous convient. True Story.