J’ai longtemps hésité, des mois que j’y pense et que je me tâte. Et puis je me suis dis « après tout, qui ne tente rien n’a rien, et au pire, j’aurais essayé »…. Bref, je me suis inscrite au semi-marathon de Paris 2016.
Vous savez maintenant que le sport fait partie de ma vie. Si bien que si je pouvais, c’est simple j’en ferais tous les jours. Je n’ai encore rien trouvé de mieux pour me vider l’esprit, et le sentiment de bien être que l’on éprouve après une dure séance vaut tout l’or du monde. Je cours depuis quelques années, je m’y suis mise à ma venue sur Paris. Pratique et économique. Mais tout ça c’était avant le drame, bien entendu. Car j’ai voulu trop en faire, mal équipée, mal préparée, un peu bornée, et je me suis faite une tendinite très connue des coureurs: le syndrome de l’essuie-glace. Après plusieurs mois d’arrêts, 15 séances de kiné assez désagréables, et du renforcement musculaire adapté, j’ai pu reprendre les entraînements de course en novembre dernier. Et bon dieu que ça faisait du bien! Mes jambes me démangeaient trop. La bonne nouvelle, c’est que comme j’ai continué à faire du cheval et du sport en salle, et je n’ai pas du tout perdu en cardiaque. Il fallait juste réhabituer mon corps à courir, et solliciter les bons muscles. Voyant cela, je me suis dis que c’était trop bête de passer à côté d’un des challenges que je rêvais de relever: le semi-marathon de Paris.
Comment s’entraîne t-on pour un semi ?
Déjà, il faut savoir si vous tenez sur 10km et comment vous vous sentez après. Etes-vous fatiguée ? Au bout de vos forces ou en pleine forme ? Car un semi je vous le rappelle fait 21km! J’ai fait plusieurs courses de 10km et je mettais à peu près une heure. Je cours mieux aujourd’hui et je fais 10km sans m’en rendre compte. Mais de là à en faire 21… c’est quand même le double! Ensuite l’astuce est de faire un entrainement en fractionné, c’est-à-dire accélérer sur de petites distances, de façon à améliorer le souffle. C’est indispensable et hyper efficace! Par exemple sur une courte séance (50mn): 8 x 500m à 12km/h ou 6 x 400 à 13km/h c’est très bien. Entre chaque sprint, récup de 1mn30 à 10km/h. Il faut aussi faire une sortie longue par semaine, 14 ou 15km à un ryhtme régulier, 10 ou 11 km/h. Et bien sur ajouter une séance de renforcement musculaire poussée par semaine: cuisses/abdos/fessiers, pour donner de la force aux muscles. N’oubliez pas évidemment de boire énormément d’eau avant/pendant/après effort, cela vous évitera les coups de barre! A noter: il est inutile de faire la distance totale de la course pendant un entrainement, si vous tenez 17km, vous tiendrez les 21 le jour J.
Et vous, avez-vous déjà fait une telle épreuve ? N’hésitez pas à me raconter, et me donner vos astuces!
Je vous préparerai un article aussi spécial nutrition, car pour une telle épreuve, une bonne alimentation est essentielle.
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