Les collaborations entre la scène culturelle et de la beauté n’en finissent pas de nous surprendre. Après Laura Mercier qui s’inspire de la tendance Art Déco, c’est au tour de Make up for Ever de rejoindre la scène musicale du célébrissime festival Calvi on the Rocks.
Exposition Titanic
En bonne mélancolique des années 90’s que je suis et en particulier de la Leo mania et du film Titanic qui a lancé sa carrière, je me devais d’aller voir l’expo à Porte de Versailles, qui rend hommage au plus long paquebot du monde, décedé le 15 avril 1912. « Mais ce paquebot ne peut pas couler » « il est fait de bois et d’acier, monsieur, je vous assure qu’il peut couler ». Je vous avais pas dit que j’étais fan ?
Une pizza Chez Bartolo ça vous dit ?
Et si on s’offrait un aller-retour en italie pour 3 fois rien, le temps de déguster une succulente pizza Chez Bartolo ?
Pour la petite histoire, Chez Bartolo est la première pizzeria créée à Paris en 1950 par le Napolitain Bartolo Memola. C’est aujourd’hui sa petite fille Aurélie Carron qui dirige les lieux. Certes des pizzerias à Paris ce n’est pas ce qu’il manque, mais des bonnes pizzerias, voilà où est toute la différence. Car ce qu’on apprécie ici, c’est la cuisine authentique qui se dégage dès la carte entre nos mains et les savoureuses pizzas traditionnelles qui ressortent de l’immense four en bois qui siège dans l’entrée. Verdict ? Impossible d’en laisser une miette: même un appétit d’oiseau tel que le mien a englouti une pizza entière. Normal, la pâte est très fine et fondante, la garniture de qualité (produits frais importés d’Italie) et le tout vraiment très fin en bouche. Delizioso je vous dis. Le plus ? La terrasse intimiste à l’entrée, parfaite pour les beaux jours.
Seul bémol: les desserts, qui sont bons mais dont le prix (14€ aie ca fait mal) n’est pas justifié.
Chez Bartolo, 7 rue des canettes, 75006. Comptez 17€ pour une calzone. Ma préférée: la Bufala à 24€ (tomates, mozzarella de Bufala D.O.C, jambon de San Daniele).
Le magicien d’Oz ou le film fantastique le plus décevant de ce début d’année…
Bande-annonce prometteuse, casting alléchant et histoire adorée de tous, le Monde Fantastique d’Oz avait toutes les cartes en main pour séduire. Pourtant, de trop nombreux clichés, de plans serrés, de lenteurs et des personnages peu crédibles sont venus noircir le tableau du pays d’Oz. Décryptage.
Revenons-en aux faits. Oscar Diggs (alias James Franco) est un illusionniste malhonnête mais très malin qui tente de percer en tant que magicien dans un cirque ambulant du Texas. Un jour, alors qu’il se fait pourchasser, il fuit à bord de sa montgolfière et se retrouve dans une terrible tornade qui le conduit droit au Pays d’Oz. Accueilli par la gentille sorcière Theodora (Mila Kunis) comme le fameux magicien qui sauvera le peuple d’Oz de la méchante sorcière Evanora (Rachel Weisz), celui-ci aidé de Glinda (Michelle Williams), y voit l’opportunité de récolter la gloire, la fortune et le pouvoir dont il rêve tant….
L’histoire était donc séduisante: un casting de choix, des décors incroyables et une utilisation intelligente de la 3D, devaient permettre au spéctateur 2h de pur délice. Pas tout à fait. Certes les décors, la 3D et les effets spéciaux sont fabuleux (mention spéciale également aux costumes du film et en particulier au sublime tailleur bordeaux rétro de Mila Kunis), mais à force de trop en faire, ne perd t-on pas le spectateur? Trop de couleurs, trop de personnages alambiqués, trop de niaiseries, trop de situations « clés en main », en un mot trop facile. Les personnages féminins sont creux et figés, Michelle Williams en tête, les blagues grotesques et le scénario bourrés de clichés et de lenteurs. Même si James Franco est à la hauteur de son personnage, (sans non plus égaler sa très bonne prestation de Spring Breakers), la sauce ne prend pas. A mi-chemin entre le raté Alice aux pays des Merveilles de Tim Burton et l’ultra-niais Monde de Narnia, le Monde Fantastique d’Oz de Sam Raimi se perd dans un imaginaire confus et aberrant où ni les personnages ni les décors ne sont crédibles. Dommage.